Haute Campine, haute utilité

En 2010, le principal cabinet d'études économiques néerlandais Triple E a réalisé une étude sur les avantages du parc national de la Haute Campine. Les résultats remarquables de ces recherches ont été résumés dans le livre "Hoge Kempen, hoge baten".


L'étude a montré qu'en 2010, la nature du parc national de la Haute Campine représentait.. :

  • L'élimination annuelle de 80 tonnes de poussières fines de l'air, l'accrétion de 20 000 m³/an de bois et le prélèvement de 20 millions de m³/an d'eau potable, soit 15 % de la production annuelle de la Vlaamse Maatschappij voor Watervoorziening.
  • Des bénéfices annuels grâce au stockage du CO², à la purification de l'eau et au captage des poussières fines de plus de 1,2 M. Euros par an.
  • 5 100 emplois dans la région, dont 190 spécifiquement en raison de sa désignation comme parc national en 2006.
  • Un chiffre d'affaires de 191 M. Euro/an provenant d'entreprises de secteurs connexes de la région.
  • Une recette fiscale annuelle pour le gouvernement de plus de 13 M. Euro/an en raison de ce chiffre d'affaires.
  • Une plus-value immobilière dans un rayon de 300 mètres autour du parc national de plus de 8 millions d'euros.
  • Un effet de récupération annuel pour le gouvernement via le mécanisme de l'impôt foncier et des droits d'enregistrement de 1,4 M. Euro/an en raison de cette valeur ajoutée.

Le fait que le projet apporte également une contribution structurelle à la préservation de la biodiversité (et aux obligations internationales en la matière) et contribue de manière significative au bien-être et à la santé des résidents locaux et des plus de 700 000 visiteurs par an n'a même pas été pris en compte dans ce calcul. Après tout, ces valeurs sont difficiles à exprimer en termes monétaires.